Selon ces projections, aucun parti n’accepterait l’initiative, même pas le PRD. Chez tous les autres partis, le refus est encore plus net. Le NON progresse partout, y compris dans les partis bourgeois.
Sondage détaillé (en allemand) sur www.gfsbern.ch/publikationen
Micheline Calmy-Rey a précisé que si le texte était accepté le 30 novembre, la Suisse ne pourrait plus ratifier la Convention d'Aarhus en l'état. Elle voit aussi un parallèle avec l'initiative sur les naturalisations par le peuple, que ce dernier
avait sèchement rejeté.
La Municipalité de Lausanne considère que les dispositions de l’initiative vident le droit de recours des associations de sa substance. Elle appelle les citoyens à voter NON le 30 novembre.
La Conférence des Présidents du Club Alpin Suisse CAS soutien la position de son Comité central: Ce droit, tel qu’il existe dans sa forme actuelle, représente un important instrument pour la protection du monde alpin.
Le Grand Conseil fribourgeois a refusé l'abolition du droit de recours cantonal pour les organisations qui ont ce droit au niveau national avec 77:18 voix. Il a même renforcé le droit de recours cantonal avec 61:37.
Du PDC à l'UDC, ils sont nombreux à trouver l'initiative problématique pour notre état de droit, dangereuse pour l'environnement et inutile pour l'économie.
Les représentants de la branche de la construction soutiennent le droit de recours des organisations comme instrument permettant de renforcer le développement durable.
"Il n’est pas contestable, d’une part, que l’association Patrimoine suisse, à l’instar d’autres organisations, a pour objectif de défendre des intérêts collectifs profitables à l’ensemble de la population. Il n’est pas contestable non plus que cette association est composée de gens sérieux et compétents qui n’interviennent pas à la légère lorsqu’ils considèrent que ces intérêts sont menacés."
Bernard Bertossa, Ancien Procureur général de la République et canton de Genève et président de la Commission de recours en matière de construction
Le Parti radical genevois rejette nettement l'initiative. Réunis le 2 octobre à Bernex, les radicaux genevois ont nettement dit "Non" à l'initiative. Selon leurs représentants, le droit de recours des organisations est une pierre importante à l'édifice du développement durable en Suisse et à Genève.
„En bafouant les principes fondateurs de notre Etat de droit, l'initiative est une monstruosité doublée d'une absurdité." Gilles Petitpierre, ancien Conseiller aux Etats et professeur de droit, Neuchâtel, le 2.10.2008
Le 4 septembre, dans le canton d’origine de Fluvio Pelli président du PRD, les délégués radicaux n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur un soutien à l’initiative contre le droit de recours. L’initiative du PRD n’a ainsi pas reçu le soutien du PRD du Tessin. De plus, le bureau du PRD de Genève a décidé de défendre le NON lors de son assemblée des délégués du 3 octobre. Le Conseiller national et président du PRD genevois Hugues Hiltpold s’est exprimé comme suit dans la NZZ du dimanche 28.09.08: „Le droit de recours des organisations est un droit fondamental des organisations environnementales“.
Le Conseil Fédéral a adopté deux ordonnances qui découlent des décisions du Parlement de restreindre le droit de recours et les conditions d'application des études d'impact sur l'environnement. Ces restrictions sont maintenant plus que suffisantes et démontrent que l'initiative des radicaux zurichois va beaucoup trop loin.
Le vrai but des initiants est d'affaiblir la protection de l'environement et de la nature en Suisse
La critique envers le droit de recours des associations écologiques a amené le Parlement à restreindre considérablement le droit de recours des associations en 2007. Les initiants de l'initiative du PRD zurichois considèrent que cela n'est pas suffisant.
Conférence de presse des associations environnementales et sportives: Un mouvement populaire contre l'initiative du PRD
45 professeurs de droit public prennent position sur l’initiative populaire contre le droit de recours des organisations environnementales. Ces prises de positions démolissent les arguments juridiques des initiants.
Le coup de force de Madame Fiala et ses acolytes soumis au peuple
Plus personne ne croit en l’initiative des radicaux zurichois
Aqua Viva, Archäologie Schweiz, Ärztinnen und Ärzte für Umweltschutz, Alpen-Initiative, Equiterre, Greenpeace, Greina-Stiftung, Helvetia Nostra/Fondation Franz Weber, Mountain Wilderness, Naturfreunde Schweiz, Praktischer Umweltschutz Schweiz, Pro Natura, Rheinaubund, SAC-Schweizer Alpenclub, Schweizerische Energie-Stiftung, Schweizerischer Fischerei-Verband, Schweizerische Gesellschaft für Höhlenforschung, Schweizer Heimatschutz, Schweizer Wanderwege SAW, Stiftung Landschaftsschutz Schweiz, SVS/BirdLife Schweiz, VCS Schweiz, WWF.